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5 jours à Port-Cros

Palinurus elephas - langouste 02Voilà venu l’aqueduc de la Pentecôte. Exceptionnellement l’Education Nationale permet à Anne (et aux autres enseignants) de faire le pont ! On rajoute le mercredi pour rallonger un peu le tout. Et nous voilà partis pour 5 jours sur l’île de Port-Cros. Nous prenons mercredi matin la navette au départ du Lavandou… A peine arrivés sur l’île, et sans avoir le temps de faire connaissance avec les moniteurs du club qui vont devoir nous supporter tout le long WE, il faut s’équiper, le bateau de plongée va bientôt partir… Continue reading

La réserve de Port-Cros magique ou… normale?

Mérou en gros planCe WE avec le Stade Laurentin Plongée nous sommes allés plongée avec le club Sun Plongée à Port-Cros. S’immerger dans la réserve est toujours un moment particulier. La biodiversité et la quantité de poissons impressionnent. L’instant est magique et enjôleur. Les photos sont un régales. Un pur moment de plaisir et de détente.

Pourtant en repartant, j’ai toujours la même chose en tête. Ce n’est pas La réserve qui est exceptionnelle, c’est le reste qui est dévasté par l’homme ! En laissant la nature reprendre ces droits sur la mer, en quelques dizaines d’années la vie foisonnerait à nouveau partout… Mais c’est du domaine de l’irréalisable. Alors tachons de sauver ce que nous pouvons comme essaye de le faire Greenpeace avec son projet « Défendons nos océans » en lien étroit avec l’ONU qui vise à faire des réserves partout dans le monde.

Les réserves ne sont ni plus ni moins que des lieux où on laisse la nature tranquille. Mais si l’on reprend l’ordre des choses, ne devrait on pas plutôt faire des zones de pêches, et laisser tout le reste vivre tranquillement?

Les photos du WE plongée à Port-Cros

Croisière plongée près des îles d’Hyeres

Il y a des WE comme ça, où on est ailleurs, hors du temps. Un tour en croisière avec Bruno de Venus Plongée fait partie de ces moments là. Au port de Bormes, on monte à bord du bateau et subitement, le temps s’arrête.

Première nuit en mer, le bateau s’arrête avec le sec de la Gabinière visible de ma couchette… De beaux rêves en perspectives… Bon les rêves c’est beau, mais la mer reste la mer et à 3h du matin, elle nous a gentiment dit d’aller nous poser ailleurs (vent + houle). Bruno reprend donc la bar pour nous emmener à l’abri de la Pointe de la Galère.

Au petit matin, on apprend qu’un des moteur à des soucis techniques… On est donc gentiment invité à aller faire un peu d’apnée et de snorkeling en attendant. Pierre-G et Joëlle en ont profité pour tester leurs appareils photos. Pendant ce temps, ça s’active dans les soutes et très vite Bruno trouve la cause. Avec son réseau d’ami, il aura les pièces livrées à Port-Cros le jour même !

On repart donc sur un moteur pour faire une plongée sur la tant désirée Gabinière. Ce petit caillou au milieu d’une zone protégée nous montre comment pourrait être toute la méditerranée sans pêche excessive ni intervention de l’homme. La faune et la flore y sont à l’aise et peu craintif à l’approche de plongeurs. Je laisse les photos parler d’elles mêmes… D’ailleurs, l’après-midi on a demandé à replonger dessus, c’est pour dire.

On finit donc la journée à Port-Cros où le bateau restera à Quai pour permettre à Bruno de faire les réparations (pendant la nuit !). Il faut bien se reposer cette nuit, demain c’est journée épaves ! Il va falloir être d’attaque.

On commence la matinée par la mythique épave du Donator. Elle git par 52m de fond et sert d’Oasis de vit au milieu d’un désert de sable. Tout y est à la mesure du cargo, les mérous, les sars, les dentis… Que dire de la taille de l’hélice, chaque pale fait la taille d’un homme ! Le cargo est éventré et laisse apparaitre ses cales et ses nouveaux habitants. Sans conteste une des plus belles épaves de méditerranée. C’est toujours dans un mélange enivrant de plaisir accompli et de tristesse que l’on quitte cette épave.

L’après-midi nous faisons le Grec. Un peu moins profond, 48m à l’hélice, ce cargot n’a pas grand chose à envier au Donator. Ici les anthias sont rois, une nuée recouvre toute l’épave. Par contre les conditions ne sont pas les mêmes avec un courant à décorner une flabeline ! La remontée est d’autant plus cruelle que c’était la dernière plongée de la croisière pour moi (Pierre-G et Joëlle restant 2 jours de plus). C’est donc au ralenti (et en drapeau!) que j’entame la remontée, profitant au maximum de ces derniers instants.

Une seule question se pose à la fin : à quand la prochaine fois ?

Les Photos de la croisière plongée