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Escalade à la Roquette-sur-Var

Anne : « Ca te dit de faire de l’escalade ». Et moi comme d’habitude sans réfléchir « pourquoi pas ! :) ». Et voilà comment on se retrouve à poser un RTT pour aller faire un tête à tête sensuelle avec de la caillasse ^^.

On a plongé hier soir, j’ai eu la flemme de rincer le matériel en rentrant… Du coup je suis obligé de me lever encore plus tôt que prévu pour nettoyer tout ça. Bah de bon matin en novembre, ça pèle dehors à 7h du mat! Une chose est sur, je suis bien réveillé maintenant. Go go go!

Décollage pour la Roquette-sur-Var, où, quelques voies d’escalade sont aménagées. Retour en enfance, j’apprends à m’équiper de mon baudrier, de chaussures d’escalade (instruments de torture par excellence…). Quelques consignes de sécurité plus tard, me voilà en train d’escalader une superbe voie « 3 ». Bon pas trop de gloriole, je crois que c’était faisable sans baudrier ni cordes ;)

Progressivement on prend des voies de plus en plus compliquées, Anne en profitant pour me montrer différentes techniques : ouvrir une voie, se vacher, monter en moulinette (faire le sac ^^), descendre en rappel. On utilise parfois une débauche de moyens sur des voies ridiculement petites mais c’est pour la bonne cause: prendre la photo qui sert d’encart à cet article ;). Le tout étant très didactique et ludique. (J’ai aussi appris à chuter mais chuuuuut)

Comme j’ai une certaine fierté à garder quand même, je ne commenterais pas ma dernière ascension. Je donnerais juste la cotation: « 5 sup ». Malheureusement, je bosse cet aprèm et il est déjà midi…

Photos de la sortie escalade

Séquence souvenir:

  • soulagement des orteils indispensable après chaque montée ^^
  • et là, on fait de la balançoire…

Plongée de nuit à la grotte du Lido

Aller hop, pour bien couper la semaine de boulot, une petite plongée de nuit rien de tel! Cette fois ce sera la grotte du Lido, à Saint-Jean Cap-Ferrat.

On se prépare tranquillement avec Anne. Hop hop hop, on descend les marches. Et là, je fais ce que je ne fais jamais d’habitude, je saute à l’eau sans masque, sans détendeur, sans palmes… La totale quoi. Je m’équipe donc dans l’eau. Après avoir mis le masque, c’est la surprise, des méduses de partout… Grrr, j’ai eu du bol, j’en ai juste une qui m’a frôlé l’arcade, juste quelques picotements. On s’échappe donc rapidement des premiers metres de flotte. les méduses s’étant juste donné rendez-vous prêt du ponton, nous n’en verrons plus pendant la plongée.

Ensuite ballade le long du tombant histoire d’aller voir la zone à 30m toujours aussi magnifique avec son corail, ses éponges et son explosion de couleurs (désolé je n’étais pas motivé à l’appareil => presque aucune photo). Au passage on peut noter un filet dangereusement placé… Mais rapidement notre attention est détourné de celui-ci par deux calmars qui entament une danse d’esquive de nos loupiotes :). Puis c’est le retour vers la grotte, histoire de quand même y faire un tour. Enfin, on termine par un grenouillage en règle pour fouiner dans la posidonnie et les anfractuosités des rochers. Partout y grouille la vie, avec notamment pleins de petite crevette.

Au retour, évidement la réunion de famille de nos « amies » gélatineuse et urticantes n’était pas finie… Donc c’est l’esquive final pour sortir… Et puis s’apercevoir que ma lampe c’est décrochée… Heureusement allumée => facilement repérable… Malheureusement allumée => les micro organismes attirés par la lumière attirent eux-mêmes les méduses… Pas glop. Surtout pour Anne qui va se faire toucher au visage dans cette histoire… ;(

Et voilà, c’est déjà fini…

Les photos de la plongée de nuit à la grotte du Lido

Séquence souvenirs:

  • On ne va pas finir trop tard…
  • Je rince en rentrant !
  • les flamandes (Jacques Brel)
  • Scéance de botox ( :( )

Orange – Karting à Gourdon

Un petit chemin en terre qui monte sur le Plateau de la Sarrée au dessus de Gourdon… Et pour une fois, ce ne sera pas une rando. Non, cette fois-ci, ce sera le bitume et la gomme des pneus de Kart. Le tout grâce au CE de France Télécom qui paye une bonne partie de la facture.

Les quelques valeureux qui se sont levés ce dimanche matin se retrouve donc devant Fun Karting pour faire rugir entre collègue de boulot des Kart de 390cc. On commence par faire un tirage au sort pour constituer 11 équipe de 3 pilotes (si si on est des pilotes na!). Le hasard étant le hasard, je me retrouve avec Damien et Guillaume (désolé :p). Viens ensuite le moment de s’équiper. Alors autant on à l’air classe avec la combinaison de course, autant on perd toute crédibilité dés que l’on enfile la charlotte (pour l’hygiène avec les casques de prêt). Xavier lui il a son casque, et ce n’est pas tout, il aussi une camera qu’il a fixé avec du scotch sur ce casque.

Une fois tout le monde équipé, c’est le moment d’aller sur la piste. On commence par une séance d’essais de 30minutes par équipe. Le but étant double: dompter un minimum la bestiole et établir un bon temps pour être bien placé sur la grille de départ. C’est chose faite avec Guillaume qui nous place à la troisième position !

Là, on ne rigole plus, ça va être la course ! Pendant 1h30 les moteurs vont vombrir et les freins chauffer à blanc ;). On est 3 par équipe et on change quand on veut. Chaque équipe élabore alors sa stratégie (temps entre chaque changement, ordre des pilotes…). Quand tout est prêt, on s’installe au commande… La tension monte… Et c’est le départ ! Sur la piste, c’est le dé fouloir complet. On double, on se fait doubler, on part en tête à queue, on aide les autres à partir en tête à queue… L’air de rien on a une moyenne de plus de 50km/h avec des bonnes chicanes. Les Karts ont de la reprise et c’est un pur régal.

Au fil des tours les classements se font et se défont. Chaque sortie dans le bac à gravier bouleversant le classement, chaque arrêt pour changement, chaque pénalité (pour les bourrins ;)) lève la tension d’un cran. Au final les meilleurs ont presque une dizaine de tours sur les derniers, mais l’essentiel n’est pas là. On s’est tous bien amusé ensemble. Les cris de la foule en délire s’abattent sur les compétiteurs montant sur le podium. Dont… Notre cameraman sur la première marche, chapeaux bas Xavier !

Pour la suite il faudra demander aux autres, je me suis échappé histoire d’aller plonger l’après-midi ;)

Les photos de la séance de Kart Orange

10ème Journée Toulonnaise de Médecine de Plongée [compte rendu]

Commission MédicaleJ’en parlais il y a peu de temps, la 10è JTMP à eu lieu en ce 18 novembre dans une salle presque comble de l’hopital Font-Pré.

Le Dr A. Grousset à fait les remerciements de rigueur envers les différents partenaires qui lui ont permette d’organiser cette conférence tous les ans. Il nous a aussi confié que c’était de plus en plus un parcours du combattant. Souhaitons-lui de trouver toujours plus de courage alors, car il serait dommage qu’une telle manifestation disparaisse. C’est en effet un des rares moments ou des médecins hyperbaristes, des chercheurs, des militaires et des civiles peuvent faire passer les nombreuses évolutions qui parsèment la découverte de médecine de plongée vers les principaux intéressés : les plongeurs !

La première présentation à été mené par l’énergique et charismatique Pr. « Tino » Balestra, Vice Président de DAN Europe « Research and Education » . Difficile ici de transmettre tout ce que Tino nous aura fait passer comme messages, voici en tout cas ceux que j’ai noté de manière concise:

  • Le phénomène d’ADD ne se limite pas à des bulles qui passerait du coté gauche vers le coté droit. Il serait lié avec des signaux chimiques envoyé suite aux « blessures » infligés par le monoxyde d’azote
  • La capacité d’élasticité des artères est réduite après une plongée, ce qui réduit l’efficacité du coeur qui rencontre plus de résistance dans sa fonction de pompe.
  • Avoir un détendeur en bouche pendant une heure, ce n’est pas très éloigné d’avoir la bouche grande ouverte pendant une heure… Cela peut provoquer des maux de tête pendant/après la plongée. Les femmes seraient plus touchées… Solution: dirigez vous vers des embouts thermo formables
  • Une étude sur le fait de secouer un plongeur avant la plongée (pour vérifier les dires de certains plongeur sur zod). A montré qu’effectivement, des personnes ayant subit une séance de vibration juste avant la plongée sortait avec moins de bulles circulantes ! La cause en serait l’élimination des noyaux gazeux déjà existant.
  • Une personne ayant régulièrement un entraînement aérobie voit sont nombre de bulles circulantes diminués… Allez courir !
  • Pour une même personne, au fil des plongées, on constate une diminution des bulles circulantes. Un plongeur régulier subit donc une adaptation physiologique à ce phénomène (mais on ne sait pas encore lequel !). Ce qui veux aussi dire qu’on ne commence pas un séjour de plongée par des profondes…
  • Sans rentrer dans le débat de l’augmentation du risque d’ADD chez les fumeurs, en tout cas il est clairement établit que chez les fumeurs les accidents sont plus grave… A quand une interdiction de la cloppe sur les bateaux? A mon sens, même si on est en plein air, il n’y a pas assez d’espace pour que les non-fumeurs ne prennent pas une bouffée involontairement par ci par là… (J’en profite pour pousser un coup de gueule contre ceux qui jettent leur mégot à la mer !)
  • La consommation d’alcool avant la plongée provoque une modification dans la circulation sanguine provoquant directement une augmentation de la taille des bulles circulantes… On ne le dira jamais assez je pense. Pas d’alcool avant la plongée.
  • description du phénomènes des chokes : engorgement du filtre pulmonaire quand trop de microbulles arrivent…
  • les hernies touchant la colonne vertébrales favorisent l’apparition de bulles. (Serge…)
  • Effet préventif du chocolat noir sur la formation de bulles !!!!
  • Aucun effet avéré de prendre de l’aspirine de manière préventive, par contre un paquet d’effet négatif (risque d’hémorragie…)

Ensuite c’est le Dr J-E Blatteau de la Marine Nationale qui est venu nous faire une présentation sur la conduite à tenir en cas d’ADD paradoxal (qui débouche sur des paralysies). Sur ce sujet, pas de révolution. Le traitement indispensable et immédiat doit être au moindre doute l’oxygène et l’hydratation. Ca fait, si le médecin du centre de régulation vous le recommande et si l’accidenté ne comporte pas de contre indication. On peut proposer de l’aspirine, 100mg suffisant amplement. L’accent à été mis sur la rapidité d’intervention, plus l’accidenté arrive vite au caisson, meilleurs sont ses chances de récupération. Il a aussi été dit qu’il fallait répéter les séances hyperbares si la récupération n’était pas complète et ne pas se limiter à une seule séance comme on peut le voir parfois…

Après, c’est un thème peu abordé que nous avons eu l’occasion de découvrir grâce à l’intervention du Dr S. Havard, dermatologue à Paris. Il nous à été présenté cet organe pas comme les autres qui est la peau. Cette enveloppe qui représente quand même un part significative de notre corps : 1,5m² si on la mettait à plat, 5kg ! Elle sert à beaucoup de choses, notamment la protection contre l’environnement, l’interface (communication) avec cet environnement, son (léger) rôle dans la respiration (1% des échanges gazeux).

  • Une des premières applications pour nous plongeur est sa réaction face à la pression et au froid qui conduit à déplacer une grande quantité de son eau vers le système vasculaire (cf : le Pitime pour ceux qui connaissent ^^). Cela à pour effet de conduire à une diurèse et donc à une déshydratation sans impression de soif (le terme d’iso-osmotique à été lancé pour faire bien dans les soirées mondaines). Il faut donc bien boire avant et après la plongée même sans impression de soif.
  • Dans la lutte contre le froid, il nous a été rappelé le rôle du froid. Il nous a aussi clairement été démontré que l’effort physique n’est pas un bon moyen de se réchauffer et à plutôt un effet négatif sur ce point au final ! On a froid => on sort.
  • On a eu le droit à toute une série de diapo -comme seul un dermato peut vous en proposer une- sur les différentes maladies de la peau que l’on peut chopper sur/sous l’eau. De même pour les urticaires de surface. Cœur sensible s’abstenir.
  • Enfin, une présentation des ADD touchant la peau (moins d’1% des cas). Globalement, ils apparaissent entre 30 minutes et 2h après la plongée et disparaissent d’eux même quelques heures plus tard. Donc en eux même sans risque. Par contre ils sont souvent annonciateurs de cas beaucoup plus grave… Toujours même consigne, au moindre doute, s’en remettre à des médecins.

En plein dans mon coup de barre, on a eu une présentation dont je n’ai malheureusement pas le nom de l’intervenant nous présentant les bends (3% des ADD) et plus particulièrement les ostéo-nécroses. Je n’ai pas pris de note désolé…

Pour finir, (et il était temps vu l’heure tardive) le (dynamique!) Dr J-M Pontier de la Marine Nationale nous a présenté les résultats d’une étude sur les conséquences de l’exercice physique avec la plongée. Les résultats rejoignent ce qui nous a été dit lors de la précédente édition de la JTMP.

  • Faire un effort physique 2h environ avant la plongée réduit de manière significative le nombre de bulles circulantes. Par effort physique, il y a deux choses à entendre en fonction de votre sportivité. Pour ceux qui pratiquent régulièrement un activité physique et qui sont déjà bien entrainé (forte Vo2 Max) un effort modéré de 45minutes à l’effet souhaité. Par effort modéré on entend par exemple un footing durant lequel on peut discuter tout le long… Pour ceux qui n’ont pas cet entrainement, le tableau est moins rose puisque il faut faire un effort soutenu pendant 45 minutes ! Par soutenu, vous pouvez comprendre que personne n’aura les ressource pour parler pendant le footing…
  • Une piqure de rappel à été faite pour ceux qui en sont resté au palier de défatigation (dinoplongée quand tu nous tiens^^). Il faut durant les paliers favoriser la vascularisation pour favoriser l’élimination de l’azote dans les tissus lents. Il faut donc garder un minimum d’activité au palier (palmage, embêter les autres, gratter la coque…). Si on ne bouge pas au palier (statique en tenant la chaine) on réduit le rythme cardio-respiratoire freinant la chaine de désaturation. CQFD.

20h30, fin de la conf. En tout cas cette édition aura été très interressante point de vue contenue. On attend déjà avec impatience la prochaine édition.

Le recueil de l’année précédente et de cette année sera disponible si tout va bien vers pâques dans les fournitures de la FFESSM

PS : tout ceci est mon interprétation de ce qui a été dit. Certaines coquilles, voir des erreurs (monumentales) ont pu se glisser dans le tas. Merci de me signaler si vous en voyez…

PPS: Je relis mon texte, c’est un peu le bazar et ça mériterait d’être un peu mieux structuré mais bon… Si quelqu’un veux faire mieux, je suis preneur ;).

Mont Mounier par Roya

Toujours sur notre lancé d’une randonnée par semaine, nous voilà reparti avec Anne pour un sommet du Mercantour. Cette semaine au programme le Mont Mounier! Anne l’a déjà gravit, mais en partant de Valberg, donc pour changer nous partons cette fois-ci de Roya.

Tout commence donc dans le village de Roya, proche d’Isola, accessible par une route qui mériterait un peu d’attention de la part de la DDE… A peine arrivée, un comité d’accueil à quatre pattes, fort amical quoique un peu baveux nous assiste dans nos préparatifs (un chien quoi ^^). Pour ne pas se faire piéger –comme la semaine dernière– par la nuit tombante, nous sommes parti plus tôt. Le soleil n’est donc pas encore au rendez-vous et c’est ragaillardi par la fraîcheur matinale que nous partons !

La montée se fait à travers une forêt de mélèze qui prennent leur superbes couleurs d’automne. Nos pas sont bercés au rythme de l’eau qui coulent pas très loin. On peut voir des cascades sur le flanc opposé. Cascades qui gèleront sûrement dans peu de temps…

Peu à peu la foret laisse la place aux alpage déserté par les moutons en cette fraîche saison. Au loin, nous pouvons voir le soleil sur les barres rocheuses, ce qui nous motive pour monter. On passe à coté du refuge des bergers. Le coin à été fréquenté par des personnes pas très respectueuses de la propreté, au vue des différents détritus qui parsèment le chemin… Bref, on continue notre montée dans l’ombre. Derrière nous le soleil, commence à pointer, devant nous aussi, mais pas là où on est ! Une bonne polaire est de rigueur. Quelques chamois passent au loin… Une cascade gelée est apparente. Les barres rocheuses sont impressionnantes…

Après les alpages, les pierres et autres cailloux reviennent sous nos pas. La pente s’accentue un peu pour arriver au col de Crousette. De là, on se dirige le long de la crête vers le petit Mounier puis le Mont Mounier. On pourrait croire que l’on a enfin le soleil, et bien non, les nuages en ont décidé autrement. De toute façon, on n’est pas la pour bronzer ! D’en haut, on surplombe les environs et il faut chercher loin pour trouver des cimes plus haute… Une croix d’un goût que je ne discuterais pas trône au sommet.

Comme il y a d’autres randonneurs (venu par le coté Valberg les feignasses) et que nous sommes des asociaux, on fait demi-tour. On abandonne par la même occasion l’idée de rentrer par les crêtes, la météo ne s’y prêtant guère. Nous redescendons donc un peu pour trouver un coin abrité pour manger… Pas de soleil et beaucoup de vent => Gla gla ! Du coup on mange en 4ème vitesse et on repart. Le vent devenant vraiment gênant sur les crêtes au retour.

Et c’est par le même chemin que nous rentrons. Au final 8 bonnes heures de randonnée. Je pense que la saison n’était sans doute pas idéale pour cette balade. En saison, on doit avoir le soleil, les moutons, les marmottes… Heureusement, il reste quelques trésors de la nature, comme les chamois ou les gentianes. Au retour notre ami canin et baveux est bien sur là pour nous guider à la voiture…

Les photos de la randonnée Mont Mounier par Roya
Un topo du Mont Mounier par Roya sur bivouak.net

Séquence souvenirs:
– 12 minutes de silence !
– on passe par la crête au retour?
– 8+4=14 et 8+6=14 et 8+8 = 20
– Euh non, là, vraiment une clémentine ça ne va pas être possible…
– j’ai l’impression de regarder Canal+ cryptée !