Saint-Cyr-sur-mer

On profite du long WE ponté de 4 jours du 1er mai pour s’échapper dans le Var. Pas de secret, en s’y prenant 1 semaine à l’avance, la plupart des hotels sont complets… Et c’est par hasard que l’on tombe sur Saint-Cyr-sur-mer. Et le hasard fait parfois bien les choses…

Nous sommes accueillis sur place par le centre de plongée Lecques Aquanaut Center. Ils ont deux bateaux: le pilote de grande capacité en bois et le H2O en alu plus petit. Le centre est spacieux (douche chaude, WC…) et bien tenue. L’accueil est chaleureux. Un merci tout particuliers à Patrick, Philippe et Dominique pour avoir été aux petits soins pendant ces 4 jours. Voilà pour le centre… Mais les plongées?

Et bien c’est la bonne surprise, on est toujours en méditerranée, on n’est pas si loin de notre terrain de jeu, les Alpes-Maritimes, et pourtant on sent la différence dans la faune présente. Par exemples, sur nos deux plongées dans la zone des 35m, nous avons vu des gorgonocéphales. Chance ou pas, difficile de savoir… Ici, les petites ascidies coloniales transparente sont légion. Nous avons aussi eu le droit à un festival de petits mollusques : hermines (3 en 6 plongées !), flabeline/Hervia, doris tricolores/quadricolores/dalmatien. La faune traditionnel n’est pas en reste pour autant. Nous avons pu voir des mérous, des doris géants, des murènes, des dentis, des chapons. Bref que du bonheur.

Pour parachever ce petit tableau de rêves, l’équipe a fait attention à ne jamais nous remettre sur le même site et à nous proposer des ambiances différentes à chaque fois. Nous avons fait un sec, des tunnels, une grotte, un site vallonné, des canions au milieu de barres rocheuses… Un grand moment de dépaysement !

Que du bonheur :)

Les photos du WE à Saint-Cyr-sur-mer

Une histoire de la plongée et des sports subaquatiques

Une histoire de la plongéeAlain Foret et Pierre Martin-Razi s’apprette à sortir en commun un livre qui semble magnifique. Ce livre, « Une histoire de la plongée et des sports subaquatiques », fruit d’un travail collossal, retrace en détail les événements les plus marquant des activités subaquatiques. Comment en partant de travaux sous-marins en passant par des applications militaire, on en arrive à l’activité de loisir que nous connaissons aujourd’hui. J’en ai les yeux écarquillés d’avance… Il va falloir patienter jusqu’à fin mai duuuuuuur !

Pour l’occasion Jacques Pradel a interviewé les deux auteurs dans une ambiance joviale.
écouter l’interview des deux auteurs sur europe1 (à partir de 12 minutes 41)

Une histoire de la plongée et des sports subaquatiques
par Alain Foret et Pierre Martin-Razi aux éditions Subaqua
864 pages, 1800 photographies
Prix de vente : 59 €
Disponibilité : fin mai 2007

Le site du livre « une histoire de la plongée

Mon premier hippocampe

Il y a des plongées qui vous laissent le sourire au coin des lèvres rien que d’y repenser. Je pense que j’aurais longtemps le sourire avec celle-là. Tout d’abord, programmé au dernier moment. La veille au soir je n’avais pas de bloc (le miens est parti en requalification), pas de binôme, et planifier une soirée préparation de cours bio. Bref rien de folichon. Et puis magie des copains fait effet. On me propose une plongée au graillon, on me prête un bloc… Merci Laurent ! Et puis retournement de situation, au dernier moment, changement du plan. Au lieu du graillon, ce sera la plage en face de l’église du Cros-de-Cagnes. C’est là que la plupart des autres plongeurs se disent qu’on est un peu fou d’aller là bas… C’est bien mal connaître la magie de la plongée.

Je vous dresse le tableau : fond vaseux, visibilité limitée à quelques centimètres, eaux à 15°… Bref pas de quoi imaginer ce qui nous attendait. On commence la plongée par se perdre mutuellement… Du coup on remonte, on refait un mini-briefing… Et on repart pour de bon cette fois !

Dès l’arrivée au fond, c’est le spectacle. De la vase sort la vie. Que ce soit les gonfarons qui gambadent dans toutes les directions, que ce soit les étoiles peignes (petits modèles) ou que ce soit les vérétilles, impossible de voir un espace sans vie. Mais ce n’est pas tout, quelques mètres plus loin on tombe sur un tombant. Certes ce n’est pas le grand tombant de coralligène, mais chaque rencontre sur ce tombant agglomérant galet et vases relève du paranormal. Les gorgones de toutes les couleurs (jaunes, oranges, roses) renferment de petits mollusques de mêmes couleurs : magique !

Sur le retour, des poissons en plein repos se laissent photographier : loup, sar, rouget, petite rascasse et un magnifique poisson en livrée de reproduction que je n’ai pas encore identifié. La représentation n’est pas clause et dans le sable on peut voir quelques pénatules et une seiche. C’est donc avec le sentiment d’une plongée bien accomplie que l’on se dirige vers la sortie… Quand se présente le bouquet final, caché entre le sable et un caillou : un hippocampe. Dans les détendeurs, on entend les cris de joie, c’est une première pour tout le monde. J’aurais bien fini le reste de mon bloc à l’observer… Mais la réalité a vite abrégé le rêve, et nous n’avons déjà plus d’air. Nous faisons donc juste quelques clichés avant d’aller nous coucher, le coeur tout léger… Pour sur nous y retourneront !

De la part de tous les présents, nous te dédions cette plongée Loïc

Les photos de la plongée en face de l’église au Cros-de-Cagnes

L’aventurier n’est plus

Une terrible nouvelle viens de tomber: Loïc Leferme, s’est tué mercredi lors d’un entraînement.

Pour l’avoir croisé il y a peu lors d’une de ces conférences à Nice, je peux vous dire qu’il mettait la sécurité au dessus de l’exploit. Cela rend la nouvelle d’autant plus attristante…

Communiqué de presse sur son site
Plus d’information sur Le Monde : Dépéche AFP, Dépeche Reuteurs.

Tourisme dans les Alpilles

Aller Hop, pour Pâques, on s’échappe avec Anne dans les Alpilles pour un petit WE de « repos » ;)

Le Samedi

Sur la route d’Avignon on fait quelques arrêts histoire de raccourcir le trajet. On commence par une Halte dans le petit village de Lamanon…

Le principal attrait de ce village se situe dans les Grottes de Calès. Ce sont des habitations troglodytes (creusées à même la roche). Le coin est enchanteur et respire la tranquillité. On comprend aisément pourquoi des hommes ont voulut s’installer ici. La ballade n’est pas très longue et après le repas nous voilà reparti sur la route… Continue reading