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Rando cramponée au dessus de Boréon

Dimanche matin, il fait (presque) beau. La neige est (presque) là. Anne et moi sommes à cotés du parc à loup de Boréon.

Dès le début la route (fermée l’hiver car transformée en piste de ski de fond) est gelée. C’est donc l’occasion de tester les crampons que Papa Noël m’a apporté :). Pour le piolet et les raquettes, on verra une autre fois. Petit combat avec les lanières et c’est partie. Le chemin est assez large et longe une rivière. Les crampons aident à avoir une parfaite adhérence sur les chemins bien glissant sinon.

En résumé, on croise la piste de ski de fond, pas encore praticable vu le peu de neige. On passe à cotés des vacheries endormies en cette saison. On traverse à plusieurs reprise des cours d’eau sur des petit pont de bois fort sympathique. On prend globalement le chemin vers le refuge de Cougourde, mais à 30 minutes de celui-ci on dévie vers la droite pour grimper vers le lac de Trécolpas. Un « racourci » pas très praticable à cause de la neige ralenti notre progression. Et c’est bien content que l’on arrive au lac pour casser la croutte. On zape la fin de prévu de la ballade pour redescendre tranquillement.

Sur le coup on ne le sens pas trop, mais le soir les jambes sont bien lourdes…

Les photos de la ballade au dessus de Boréon

Séquence souvenirs :

  • on oublie un truc la non? ah oui une photo du lac !
  • j’avais des lunettes non?

Mont Mounier par Roya

Toujours sur notre lancé d’une randonnée par semaine, nous voilà reparti avec Anne pour un sommet du Mercantour. Cette semaine au programme le Mont Mounier! Anne l’a déjà gravit, mais en partant de Valberg, donc pour changer nous partons cette fois-ci de Roya.

Tout commence donc dans le village de Roya, proche d’Isola, accessible par une route qui mériterait un peu d’attention de la part de la DDE… A peine arrivée, un comité d’accueil à quatre pattes, fort amical quoique un peu baveux nous assiste dans nos préparatifs (un chien quoi ^^). Pour ne pas se faire piéger –comme la semaine dernière– par la nuit tombante, nous sommes parti plus tôt. Le soleil n’est donc pas encore au rendez-vous et c’est ragaillardi par la fraîcheur matinale que nous partons !

La montée se fait à travers une forêt de mélèze qui prennent leur superbes couleurs d’automne. Nos pas sont bercés au rythme de l’eau qui coulent pas très loin. On peut voir des cascades sur le flanc opposé. Cascades qui gèleront sûrement dans peu de temps…

Peu à peu la foret laisse la place aux alpage déserté par les moutons en cette fraîche saison. Au loin, nous pouvons voir le soleil sur les barres rocheuses, ce qui nous motive pour monter. On passe à coté du refuge des bergers. Le coin à été fréquenté par des personnes pas très respectueuses de la propreté, au vue des différents détritus qui parsèment le chemin… Bref, on continue notre montée dans l’ombre. Derrière nous le soleil, commence à pointer, devant nous aussi, mais pas là où on est ! Une bonne polaire est de rigueur. Quelques chamois passent au loin… Une cascade gelée est apparente. Les barres rocheuses sont impressionnantes…

Après les alpages, les pierres et autres cailloux reviennent sous nos pas. La pente s’accentue un peu pour arriver au col de Crousette. De là, on se dirige le long de la crête vers le petit Mounier puis le Mont Mounier. On pourrait croire que l’on a enfin le soleil, et bien non, les nuages en ont décidé autrement. De toute façon, on n’est pas la pour bronzer ! D’en haut, on surplombe les environs et il faut chercher loin pour trouver des cimes plus haute… Une croix d’un goût que je ne discuterais pas trône au sommet.

Comme il y a d’autres randonneurs (venu par le coté Valberg les feignasses) et que nous sommes des asociaux, on fait demi-tour. On abandonne par la même occasion l’idée de rentrer par les crêtes, la météo ne s’y prêtant guère. Nous redescendons donc un peu pour trouver un coin abrité pour manger… Pas de soleil et beaucoup de vent => Gla gla ! Du coup on mange en 4ème vitesse et on repart. Le vent devenant vraiment gênant sur les crêtes au retour.

Et c’est par le même chemin que nous rentrons. Au final 8 bonnes heures de randonnée. Je pense que la saison n’était sans doute pas idéale pour cette balade. En saison, on doit avoir le soleil, les moutons, les marmottes… Heureusement, il reste quelques trésors de la nature, comme les chamois ou les gentianes. Au retour notre ami canin et baveux est bien sur là pour nous guider à la voiture…

Les photos de la randonnée Mont Mounier par Roya
Un topo du Mont Mounier par Roya sur bivouak.net

Séquence souvenirs:
– 12 minutes de silence !
– on passe par la crête au retour?
– 8+4=14 et 8+6=14 et 8+8 = 20
– Euh non, là, vraiment une clémentine ça ne va pas être possible…
– j’ai l’impression de regarder Canal+ cryptée !

Cime des Blanches par le Pra

Lac de VensTout débute donc dans le hameau nommé « le Pra » dans la vallée de la Tinée. De là, part un sentier caillouteux qui serpente dans la pente. C’est dans ces environs que deux chamois se tirant la bourre, passe à seulement quelques mètres de nous… Le long du chemin on peut observer la glace qui prend des formes diverses le long des ruisseaux. Nous atteignons ensuite le plateau de Morgon (histoire de respirer un peu).

Ensuite on arrive rapidement à la maison forestière de Tartisse où deux chevaux viennent à notre rencontre. Une fois la déception de nos mains vides passée, les quadrupèdes repartent dans leur coin… D’ici on peut voir un groupe d’une vingtaine de mouflons bien tranquilles sur leur flanc de montagne. Quelques uns courent à toute allure sous les regards des autres. Peut-être des males cherchant les faveurs de quelques femelles… Ce n’est pas tout ça, mais on a encore une trotte à faire => en avant toute!

Devant nous se dresse la Cime de Fer que nous contournerons par le Col du Fer. A noter les formes arrondies de la roche qui montrent les contraintes énormes qu’elles ont due subir. Un autre groupe de mouflons passent plus haut. Dans un élan d’espoir, on lâche les sacs histoire de grimper plus vite pour aller voir derrière le rocher où ils ont disparu… Bah ils ont disparu ! On continue donc vers le Col du Fer.

Du col de Fer, on bifurque vers la Cime des Blanches. A partir de maintenant, c’est officiel, il ne fait pas chaud ! Le vent nous le rappelle des que nous passons sur des crêtes ou dans les cols. La prochaine fois, promis je prends des gants ! Nous marchons donc le long de la frontière avec l’Italie. De l’autre coté de la frontière, tout semble plus rocailleux. Par contre du cotés français, on a le droit à une vue Splendide sur les Lacs de Vens. L’air de rien, on a déjà parcouru quelques bornes et les jambes s’alourdissent dramatiquement. C’est donc avec un soulagement non dissimulé que l’on atteint la Cime des Blanches avec deux cairns : un au sommet et un pour ceux qui ont coulé une biele à 50 m du sommet ;)

Midi et des brouettes, l’estomac cri famine. On redescend à coté d’un lac une flaque gelée bien à l’abri du vent. Une longue étude scientifique de la surface gelée eut alors lieu, mais les découvertes resteront secrètes, comme la réunification de deux trous dans la glace ou encore la résistance à un poids de 35kg. Plus sérieusement…. MAAAANNNGGGGERRRRR !

Anne méditantC’est juste après le repas qu’Anne a voulu ma mort en m’emmenant dans un « terrain varié » pour « voir si ça passe » comme elle m’a dit. Pour résumé, on a pris presque tout droit de la Cime des Blanches au refuge de Vens. Au menu, cailloux et éboulis. Conclusion d’Anne: « ça passe, mais il manque des indications sur la carte ! ». Bon bref, on arrive au refuge. Petit moment de zénitude près du lac. Bien sur je me suis encore mis dans le rouge avec une phrase sortie toute seule : « on court? ». Sur le coup c’est drôle, quelques instants après, beaucoup moins. Bon bref, petite sieste histoire de récupérer.

On est reparti. Le soleil bien bas à l’horizon nous montre un petit détail qui nous avait échappé: on a changé d’heure la semaine dernière. Du coup le soleil se couche une heure plus tôt. On force donc le pas pour ne pas rentrer de nuit à la voiture. Et là c’est le retour vers la maison Forestière, puis le Plateau de Morgon, pour enfin aboutir sur la descente vers le Pra. Le tout à une cadence pas très raisonnable et un poil abrutissante. Claqués, on arrive à la voiture juste avant la nuit noire.

Les Photos: Cime des Blanches par le Pra

Séquences souvenirs :

  • non moi le froid…
  • le couple qui double mais s’arrête juste après, pour redoubler, pour se re-arrêter pour…
  • par la c’est mieux ça à l’air plus long
  • C’est quoi ce village ? à tiens c’était Roussillon

Rando dans le Mercantour: cap sur la Cime de Frémamorte

Cime de FrémamortePour ma première rando dans le Parc National du Mercantour, j’ai pris les soins de deux guides : Anne et Claude. Tout deux connaissant les montagnes environnantes comme leurs poches. Bon le premier piège, c’est le départ, 6h30 au pont de la Manda. J’y suis allé à pied de la maison: Réveil à 5h30. Deuxième piège, les guides sont des randonneurs expérimentés, avec leur propre vitesse de marche…

Le départ se fait prêt de Boréon et du Parc des Loups Alpha Au programme, une 15aine de km de rando pour un dénivelé de 1400m (aïe). Départ de 1650m au parking. C’est donc tout tranquillement que l’on monte vers le col de Salèse. Très vite on tombe sur un premier bouquetin, qui ne sera en faite que le premier d’une longue série (voir les photos)! Ensuite direction le col de Frémamorte qui culmine tranquillement à 2616m… Bam 1km de dénivelé en 2h, ça fait mal aux gambettes ;). De là, on peut déjà avoir une bonne vue sur les environs, Cimes et Lacs. Vient ensuite l’ascension de la Cime de Frémamorte qui se situe quelques 120m plus haut (27xx m). Bon ben là, c’est une vue panoramique sur le Mercantour qui s’offre à nous pendant notre repas. Le vent aussi s’offre à nous, soit dit au passage (brrrr)! Le retour se fera par un autre col dont j’ai oublié le nom (pas taper ^^) [NDLR: Col du Rogué].

C’est bien crevé que j’arrive à la tuture de Claude, soulagé de ne pas avoir à conduire pour rentrer (les pattes sont pas contentes). J’ai passé les quelques détails qui n’intéresseront que les présents tels que les démoulages à la fabrication, la grosse touffe, les warning au freinage ou encore les difficultés au réveil ;)

Verdict: à faire !

Photos de la rando sur la Cime de Frémamorte