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Promenade des Anglais en hiver

Comment chambouler une soirée qui s’annonçait pépère? Facile, ayez dans vos connaissances quelques amis aussi fêlés et férus de plongée/bio que vous !

Je devais assister à un cours de bio sur les mollusques. Un truc bien sympas, présenté par un candidat comme moi à l’IFBS. La soirée s’annonçait bien au chaud à regarder des photos de céphalopodes (poulpes, calmars) et autres gastéropodes avec (des escargots quoi) ou sans coquilles (flabeline ;)). Et bien non. Il n’en sera pas ainsi. Pourquoi? Parce qu’a 18h:

Stéphane Jamme: plongée ce soir 21h plage le voilier à nice
Charles Nérot: ce soir !
Charles Nérot: mais y a bio au Moana ce soir...
Stéphane Jamme: oui mais par pour moi
Charles Nérot: je pense pas pouvoir venir
Charles Nérot: je te fais signe si je viens
Stéphane Jamme: mouaih
[..]
Stéphane Jamme: bon tu déboules
Charles Nérot: bon bah a tout à l'heure ;)

Quelques minutes plus tard…

Charles Nérot: bon finalement pas de bio ce soir, je vais plonger
Anne Doiseau: je suis verte !
Charles Nérot: tu veux venir?
[..]
Anne Doiseau: On se retrouve où?

Voilà, au moins je ne suis pas tout seul à avoir chamboulé ma soirée ;). A partir de la c’est un peu le rush. Passer à Décathlon pour avoir du matériel. Passer à Lingotière récupérer Anne et manger un morceau. Hop direction la Promenade des Anglais et plus particulièrement la plage du Voilier.

J’ai déjà fait une plongée plage du Voilier cet été durant la formation AFBS. Déjà, rien que de se garer avait été un cauchemar, puis marcher tout équipé au milieu de touristes au QI de 2 (regardez voilà des américains !) avait fini de m’achever. Bref j’avais promis de ne pas revenir ici. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis… Et les touristes sont partis avec leurs voitures. Donc aucun souci pour se garer en face de la plage de mise à l’eau en plein décembre.

Murphy c’est alors invité à notre petite plongée. La bouteille loué à Décathlon a tout juste 100 bars. Un des plongeurs présents avait oublié son ordi. Stéphane a noyé son APN. Et moi, j’ai voulu faire le malin en prenant mon étanche (spitzbergen de Scubapro) pour ne pas avoir froid… Bon ça à l’air d’une bonne idée comme ça. Mais je vais vous donner quelques indices: on plonge sur du sable et en faible profondeur, la purge automatique déconne un peu…

Donc pour résumer, sur du sable on plonge avec les palmes en l’air pour ne pas en soulever. Avec une étanche on plonge avec les pieds vers le bas pour que l’air ne s’accumule pas dans les bottillons (étanches et sans purges ;)). Et dans une faible profondeur, les variations de pressions (et donc des volumes de l’air emprisonné dans ma combinaison) sont très rapide. En clair, je me suis battu avec mon étanche toute la plongée (en exécutant la maintenant célébrée danse du bivalve…), et je ne suis pas sur d’avoir gagné ;). Enfin, j’ai quand même fini moins transit de froid que mes compagnons subaquatiques.

Trêves de plaisanteries, passons à ce qui vous intéresse, les bestioles que l’on a croisé sous l’eau ! On commence gentiment avec un rouget grondin. Poisson un peu étrange puisqu’il semble marcher sur le fond avec ses barbillons. D’habitudes quand il est effrayé, il déploie ces magnifiques nageoires latérales avec un liseret bleu électrique pour sembler plus gros. J’ai du y aller un peu fort, il a filé directement vers le large… Un peu plus profond, on croise des vérétilles pas encore réveillées (elles peuvent sortir de presque 1m du sable !).

Au milieu de nul par on croise une étrangeté de la nature: une ceinture de Vénus. C’est un Cténaire. Pas très éloignée d’une méduse, mais avec un système pour chasser collant et non urticant. Elle est donc parfaitement inoffensive pour nous. Elle se déplace grâce à plein de petits cils qui reflète la lumière, du coup lorsqu’on l’éclaire cela fait des effets lumineux. Nous avons aussi croisé des calmars ce qui est assez courant de nuit. Une étoile peigne (étoile mer de plusieurs dizaines de centimètre de diamètre) de s’affairait dans le sable à la recherche de quelques mollusque à se mettre sous la dent. Un peu plus loin nous trouvons 2 trous dans le sable caractéristique de la présence d’un bivalve (un peu comme les couteaux en atlantique). D’après Stéphane, la bestiole pourrait dépasser le mètre de longueur, et avoir le corps tellement gros qu’il ne pourrait pas se cacher dans ses coquilles…

Une petite heure plus tard, nous faisons surface. Le froid nous aide à nous changer bien vite, puis nous allons rejoindre le marchant de sable (qui en a ramené plein d’Algérie dans ma chambre) avec plein d’images dans la tête…

Amateur de mérous et de tombant de coralligène dégringolant, passez votre chemin. Les autres venez découvrir ce paysage lunaire et hors du temps !

Les photos de la plongée de nuit à la plage du Voilier

Plongée de nuit – Plage de la Garoupe

Vendredi soir, le WE commence… Nous avons programmé une plongée de nuit ce soir. Bon déjà, il pleut, il y a du vent, il fait froid… Pas glop. Un coup d’oeil, à l’eau plage de la Garoupe. A première vu, ça va, l’eau n’a pas l’air trop trouble ni trop agitée. C’est donc sous la pluie que nous nous immergeons plage de la Garoupe sur le cap d’Antibes.

D’habitude, sur ce site de nuit, on reste dans la zone des 5m, on grenouille autour des roches au milieu de la baie… Il faut se rendre à l’évidence au bout de quelques minutes, pour ce soir il va falloir changer de programme. Visibilité pourrie, autour des roches c’est dangereux avec le ressac et le peu d’eau. D’ailleurs on a vu un mulet à peu prêt aussi en difficulté que nous se cogner à plusieurs reprises sur les rochers. Donc pendant un gros quart d’heure, c’est la tristesse absolue, rien de bien intéressant à se mettre sous la dent. Les habitants des petits fond étant sûrement à l’abri au fond de leur trou. On s’éloigne donc dans la baie pour trouver un peu de fond.

C’est à peu prêt au moment où j’allais interrompre la plongée que la mer m’a rappelé que chaque immersion vaut le coup. Un calmar me passe donc juste sous le nez. Je n’ai même pas eu le temps d’allumer l’appareil photo qui dansait accroché à son bout. Tout de suite la motivation reprend le dessus. Et que voilà qu’une une magnifique raie torpille nous gratifie de sa magnifique nage pour aller s’affaler sur un tapi de posidonie. Quelques flash plus tard, on est reparti gambader dans le sable a des profondeurs incommensurables (imaginez, 10m !).

A partir de la c’est un peu le spectacle permanent. Dans le sable un premier serpenton monte la garde. Ensuite une grande vive, peu soucieuse de son mimétisme se dresse fièrement dans le sable. Juste après l’avoir dépassé, on tombe sur un groupe de calmar (3, peu être 4) qui visiblement venait voir si dans le faisceau de nos lampe ne se trouvait pas quelque chose à grailler (voir la vidéo du calmar)… Lassé par mes flashs, ils ont finis par partir. Pas très grave, car on tombe sur une sourie des sables, un oursin irrégulier qui vit dans le sable et qui à notre approche n’a eu qu’une envie, y retourner !

Je passe sur les traditionnels bothus ou le poulpe que nous croisons dans le sable pour aller directement vers des petites cigales. J’ai de la chance, pour une fois, une d’elle accepte de faire une séance photo. Un petit tour dans la posidonie, pour finir en beauté avec un saint-pierre

C’est déjà finie, on rentre sous la pluie, on se change sous la pluie. Mais on n’a déjà plus qu’une question en tête, quand est ce qu’on y retourne !

Les photos de la plongée de nuit plage de la Garoupe

Séquence souvenirs:

    • C: A tiens j’ai gaffé sur l’orientation… On rentre en capelé ou par le cap?
    • A: en capelé
    • C: bah non, ça sera par le cap!
  • On fait le tour du cap?
  • 2 camionnettes pompiers, 1 bateau de pompier, 1 voiture de police municipale. Qui dit mieux?

Plongée de nuit à la grotte du Lido

Aller hop, pour bien couper la semaine de boulot, une petite plongée de nuit rien de tel! Cette fois ce sera la grotte du Lido, à Saint-Jean Cap-Ferrat.

On se prépare tranquillement avec Anne. Hop hop hop, on descend les marches. Et là, je fais ce que je ne fais jamais d’habitude, je saute à l’eau sans masque, sans détendeur, sans palmes… La totale quoi. Je m’équipe donc dans l’eau. Après avoir mis le masque, c’est la surprise, des méduses de partout… Grrr, j’ai eu du bol, j’en ai juste une qui m’a frôlé l’arcade, juste quelques picotements. On s’échappe donc rapidement des premiers metres de flotte. les méduses s’étant juste donné rendez-vous prêt du ponton, nous n’en verrons plus pendant la plongée.

Ensuite ballade le long du tombant histoire d’aller voir la zone à 30m toujours aussi magnifique avec son corail, ses éponges et son explosion de couleurs (désolé je n’étais pas motivé à l’appareil => presque aucune photo). Au passage on peut noter un filet dangereusement placé… Mais rapidement notre attention est détourné de celui-ci par deux calmars qui entament une danse d’esquive de nos loupiotes :). Puis c’est le retour vers la grotte, histoire de quand même y faire un tour. Enfin, on termine par un grenouillage en règle pour fouiner dans la posidonnie et les anfractuosités des rochers. Partout y grouille la vie, avec notamment pleins de petite crevette.

Au retour, évidement la réunion de famille de nos « amies » gélatineuse et urticantes n’était pas finie… Donc c’est l’esquive final pour sortir… Et puis s’apercevoir que ma lampe c’est décrochée… Heureusement allumée => facilement repérable… Malheureusement allumée => les micro organismes attirés par la lumière attirent eux-mêmes les méduses… Pas glop. Surtout pour Anne qui va se faire toucher au visage dans cette histoire… ;(

Et voilà, c’est déjà fini…

Les photos de la plongée de nuit à la grotte du Lido

Séquence souvenirs:

  • On ne va pas finir trop tard…
  • Je rince en rentrant !
  • les flamandes (Jacques Brel)
  • Scéance de botox ( :( )

Premières images sous-marine

C’est avec une météo moribonde et une mer un peu mouvante que nous avons fait une plongée de nuit ce soir. C’était la première plongée de mon appareil photo.

Un conseil, si vous voulez vous mettre à la photo sous-marine, ne faites pas comme moi, ne commencez pas de nuit, dans 3m d’eau, dans de l’eau pas très clair avec du ressac. Ce fut un peu hardcore ;) . Gérer à la fois le phare et l’appareil photo c’était bien compliqué, alors mon phare m’a gentiment abandonné au bout de 30 minutes… Donc le reste de la plongée en nocturne sur la lumière des autres.

Je vous ai fait grâce des 75 photos absolument flous au point que même moi je suis incapable de dire ce que j’ai pris en photo. J’ai laissé celles qui me paraissaient regardable (amateur de photo sous-marine vous allez être déçus). J’ai aussi fait quelques vidéos d’un malheureux calamar qui a dut se prendre pour une star entourée de paparazzi.

Toute critique constructive sera bienvenue :)

Les photos/vidéo de la plongée

PS: je n’ai encore retouché aucune image, c’est du brut de décoffrage.

Plongée de nuit au Lido

Ce soir c’est avec Jean-Marie, Jérémy, Serge, Stéphane et XXXX que nous nous mettons à l’eau.

Je test enfin ma nouvelle combinaison ! Première impression des la mise à l’eau… On est au sec :) ! C’est déjà ça. Par contre à la descente, squize général et particulièrement au niveau des oreilles. C’est donc contraint que je fais rentrer de l’eau dedans pour équilibrer (brr c’est froid !!!). La plongée a été longue et j’aurais bien supporté une petite souris en plus même si je n’ai globalement pas eu très froid.

On descend donc gentiment mais sûrement jusqu’à la grotte. A l’intérieur on peut observer diverse éponges, des coraux, des galetés… Ensuite en farfouillant dans le sable XXXX a trouvé Bernard l’Hermite pendant que nous en trouvions un de notre coté. Il a bien essayé de les faire se battre (on va dire ça ;)) en les rapprochant, mais les deux protagonistes semblaient aussi effrayés l’un que l’autre…Jean-Marie de son coté batifole avec un calmar. Et Stéphane reste bouche bé devant un éponge jaune ;)

Un coup d’œil à l’ordinateur nous rappel à l’ordre, plus de 20 minutes de paliers… Nous entamons donc notre remontée et grenouillons sur le plateau à 6-7m. Là nous avons vu un lièvre de mer version miniature. Pendant ce temps la, une blennie dormais tranquillement dans une coquille d’huître colonisé par des éponges.

Et puis à un moment il faut bien remonter…

Les photos de la plongée

[edit: XXXX ne voulant pas apparaitre sur ce site…]