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Fête de fin d’année à l’école de Roussillon

IMG_7214.JPGLe début de l’été rime avec fin de l’année pour les élèves du primaires. Et en cette occasion, toute la commune de la Tour et de Roussillon se rassemble pour assister au spéctacle donnée par les enfants.

Pour moi c’est le batpême du feu. Et après plusieurs mois à Roussillon, c’est la première fois que je rencontre la grande majorité des habitant du village (je sais, j’ai honte ;)). Je découvre par la même occasion, que tout le monde se connait et que les fêtes de village sont très conviviales. On y aprend au passage tous les potins du coin… On commence donc par une kermesse avec des activités proposées par les parents d’élèves.

Un peu après on a eu le spectacle des enfant sur le thème de… la mer ! Et oui avec Anne comme maîtresse, c’était presque courru d’avance. On a donc eu un récit sur les aventures d’un poulpe en quête de reconnaissance. son périple l’a conduit à voir plein d’animaux marins. Il faut dire que tout au long de l’année, les éléves ont eu le droit à une série d’activités sur le monde marins. De l’école de la mer à Saint-Jean-Cap-Ferrat à l’initiation à la biologie sous-marine par Jean-Pierre Malaussena.

Et pour finir un repas d’une centaine de personne avec comme maître-cuistôts les frères Dana. Pour rester dans le ton, on a eu de la pizza aux fruit de mer, suivi de pâtes sauce calmar. Que du tout bon !

Un article sur ce spéctacle sur le site de Roussillon

Les photos de la fête de l’école de Roussillon

espèce non protégée: le corail rouge

Corallium rubrum - corail rouge.JPGToutes les éspèces de genre Corallium ne devraient pas prochainement entrer dans la liste de l’annexe II de la Convention sur le commerce international des éspèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Dit plus clairement, notre corail rouge de méditerranée ne va pas devenir une éspèce protégé dont le commerce ne sera pas reglementé. On assistera peut être moins toujours à des carnages destinés à alimenter les bijouteries.

Même si les populations de notre corail de méditerranée (Corallium rubrum) n’est pas encore à un niveau alarmant, leur croissance est très lente. Chaque ramassage retire des colonies qui ont plusieurs centaines d’années de croissance. Amis plongeurs, comme toujours attentions à vos palmes et à vos bulles !

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[EDIT 18/06/2007] Et bien finalement le corail ne sera pas protegé !
Un second vote (secret) à annulé cette décision. Interet commerciaux quand tu nous tiens…

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Le Rubis au départ de Sainte-Maxime

Sainte MaximeHop on est parti avec le Stade Laurentin Plongée pour une escapade dans le Var pour plonger sur une des plus belles épaves, j’ai nommé le Rubis. Le club de destination H2O est sur le port de Sainte Maxime. La météo, même si elle n’est pas au beau fixe, est satisfaisante. Bref un bon plan se prépare.
Le départ bateau est prévu à 8h30. On arrive donc à 8h10 histoire d’avoir le temps de se préparer. Au final on partira plutôt vers 9h… Non sans avoir mis dans le placard qui sert de local les sacs qui ne sont pas les bienvenue à bord (pas glop quand il y a plus d’une heure de navigation dans chaque sens). Le bateau n’a pas l’air super bien entretenu non plus…
Au passage, aucune vérification du niveau des différentes personnes… Ne parlons donc même pas de certificats médicaux ou autres…
Arrivé sur site, les surprises continuent avec un balisage du Rubis à faire par… Nous ! Donc une société commerciale demande à ces clients de faire la sécu… Bon… Au final la palanquée de Pierre-G, Patrick et Christophe se dévouent, ou plutôt sacrifient leur plongée. Car la balise lancée du mauvais coté de l’épave par rapport au courant les obligent à porter le poids de la balise à contre courant pour l’attacher à l’épave. Bilan ils ont pu faire 5 minutes de balade sur l’épave.
Pour les autres ce sera un largage de l’arrière du bateau qui est attaché à la balise à l’avant… Dit comme ça, c’est anodin. Sauf que quand il y a du jus, les quelques 10m à parcourir à contre courant avant d’avoir le bout de la balise dans les mains se traduisent par un début d’essoufflement… Un largage de l’autre coté de la balise ou une ligne de vie entre l’avant et l’arrière du bateau aurait été largement préférable et sécurisant !
Pour la plongée sur le Rubis, ce n’est que du bonheur… Il n’y a pas à dire, cette épave est magnifique !
On remonte sur le bateau via deux petites échelles pas très pratiques. Les derniers sur l’épave détachent la balise… Ce qui provoque une remontée du bout sur lequel quelques palanqués faisaient encore leur palier… Ca ne sent pas la mécanique bien rodées comme j’ai pu le voir sur la même épave avec d’autres structures…
Sur le trajet du retour, on ne peut pas se changer (les sacs dans le placard…) du coup, pas mal de personnes ont froid… On a aussi un compagnon de plongée qui ne se sent pas très bien. Les seuls mots du pilote à son égard auront été « je te conseil de ne pas plonger cet après midi, et j’ai besoin de le savoir vite car j’ai des clients qui veulent savoir s’il y a de la place ». Heureusement, ce n’était qu’un mal de mer et rien de plus sinon…
Pour la manoeuvre de bateau pour apponter… Soit c’est un bourrin, soit il a un truc contre le bateau des douanes juste à coté…
L’après-midi, on s’était engagé à plonger, alors on y a été aussi. En résumé :
– Une bascule arrière a quelques cm des roches
– Un oursin coupé pour faire venir les girelles
– Une holothurie stressée pour cracher ses tubes de cuvier
– 22 personnes sur un petit site

Pour le rinçage, il faut être patient. Il y a juste une poubelle de rinçage pour tout le monde.
Avant de partir je demande s’il y a possibilité de gonfler nos blocs, la réponse : « non, je suis pressé. Je dois partir à Nice ». Je vais chercher la voiture, pendant ce temps Anne pose la même question et étrangement il est devenu possible de les gonfler… Le compresseur anémique mettra une bonne demi-heure à gonfler deux blocs…

Dommage.

Les photos de la sortie sur le Rubis et l’île aux mouettes